suite : Meurtre d'Agnès Sorel...

St Luc a écrit dans les Evangiles : « […] mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux […] » - L’astrologie met en évidence sans équivoque, ce qui fût, ce qui est et ce qui sera !

Le thème est donc monté au jour du décès d’Agnès Sorel. Les maisons n’apparaissent donc pas vu que nous n’avons pas l’heure. Cependant, tous les astéroïdes des prénoms des personnes concernées sont présents sur le thème.

Pourquoi la tuer ? Un meurtre est toujours généré par jalousie, soit pour de l’argent, soit par passion, soit pour faire taire une personne ou par accident. Ici la thèse de l’accident… Excusez-moi, mais je n’y crois pas !!! Agnès n’avait que 28 ans et la vie devant elle. Il est normal que l’on rende à César ce qui appartient à César ! Le meurtrier doit être mis à nu, comme un ver afin que l’on sache… Agnès doit enfin trouver la paix de l’âme. Peut être aussi que ses descendants doivent savoir. Peut-être que les descendants du ou des criminels doivent, aujourd’hui porter le poids de ce crime et demander PARDON à la lignée d’Agnès Sorel et de Charles VII. Et par là même, demander PARDON à l’âme d’Agnès. Dieu est miséricordieux et il a déjà pardonné. Mais qu’en est-il de l’âme tourmenté d’Agnès ? Quant un mystère plane ainsi et qu’il fait couler de l’ancre ; c’est que l’âme des personnes concernées est tourmentée et qu’elle cherche la paix.

Résumons Le thème dans son ensemble :

On trouve Pluton (les infections, les virus, les bactéries) en signe du Lion (significateur général de la Création, de par là, la mise à bas d’Agnès). On peut deviner aisément une infection puerpérale. Affection très fréquente au XVe siècle.

Cependant Pluton régit aussi les serpents, les vers (ascaris) dont était infectée Agnès. Les ascaris infiltrent tous les tissus du corps, tous les organes (poumons, foie, intestins…).

On peut expliquer l’opposition Jacques/Mercure à Pluton. L’opposition comme tous autres aspects dans un thème peut agir en bon ou en mauvais mais n’est ni bon ni mauvais. Jupiter peut amplifier une catastrophe ou amplifier un gain à la loterie. C’est du pareil au même pour lui ; son but étant d’amplifier ! A bon entendant, « Bon » ou « mauvais » n’a pas de sens en astrologie. Les 2 pathologies sont à l’origine du décès de la Belle. Il est fort probable que la fièvre l’aurait emporté un peu plus tard. Sauf que là, on a accéléré sa mort.

On peut donc s’avancer en disant Jacques Cœur a voulu combattre l’infection grâce au mercure. Cependant, une Vénus en Capricorne engendre plus de frustration que de satisfaction. Alors bienveillance ou malveillance…

Le thème montre une belle conjonction Etienne/Jupiter/Agnès/Mars en signe du Sagittaire. Ici Jupiter est le 1er maître et il possède les pleins pouvoirs (en domicile dans ce signe). On sait que Jupiter/Mars liés évoquent le sang et de par là, la circulation du sang. Jupiter est à 22° en Sagittaire et Mercure 24° en Capricorne (32° d’écart) ; nous avons là une conjonction puissante dissonante. Le mercure a bien empoisonné le sang d’Agnès. Ca correspond bien aux recherches scientifiques effectuées en 2004 sur les restes d’Agnès.

A travers, Etienne/Jupiter/Agnès/Mars en signe du Sagittaire ; on peut aussi y voir un lien de type jupitérien entre les 2 individus. Un lien heureux, par exemple ! Il est fort possible que le 4e enfant d’Agnès fut le sien ! Jupiter étant le significateur emblématique des enfants. Et mars désigne toujours le coupable. Etienne étant conjoint à Mars, il se désigne comme coupable (tout comme l’astéroïde d’Agnès, vous allez me dire ; mais enfin je vois mal une personne qui aime autant la vie se donner la mort par empoisonnement). Certainement pour cela qu’il commanda, après la mort d’Agnès, le célèbre tableau de « la Vierge à l’enfant entourée d’anges ». Une favorite transcendée en vierge donnant le sein à l’enfant Jésus ; sous-entendant qu’elle donnait le sein au roi, mais plus subtilement, le donnant à Etienne.

A ce propos, Mars est à 6° Sagittaire et l’on a : « Une femme s’en va avec un berceau sur le dos.” (Agnès décède 3 jours après ses couches et son enfant avec). Ou « Un homme, d’âge moyen, veille sur un berceau.” (Etienne s’en débarrasse, sous prétexte de flux de ventre ; son secret de lèse paternité ne sera pas divulgué) - Amusant non !!!!!

L’astéroïde de Marie d’Anjou se situe en signe du Poisson, un signe d’effacement. Elle n’est pas la meurtrière de sa rivale.

Les astéroïdes respectifs de Charles VII et du dauphin Louis sont en signe de la Vierge. Ils sont conjoints à Neptune, ce qui peut les disculper. Neptune signifiant l’éloignement, au sens propre et figuré du terme, pour ces 2 individus. Le roi de France a autre chose à penser que de tuer sa favorite qui lui portait chance.

L’astéroïde d’Ysabeau de Maignelais se situe en signe de la Vierge (elle est l’amante du roi). Là aussi, on peut aisément la disculper.

L’astéroïde de Hygie n°10, astéroïde de la santé a été positionné. Il se trouve à 28° Verseau. Degré sabian « un grand arbre découpé en bûches pour l’hiver ». En effet, la Belle était très influente à la Cour et gênait un grand nombre de personnes. Le grand arbre pour Agnès Sorel. Le fait d’être découpé en bûches est très révélateur dans le fait qu’il fallait l’anéantir. Elle est morte en plein hiver puisque le 9 février 1450. Son décès a certainement fait plaisir à moult individus.

Lilith est à 28° Balance, « un Homme prend conscience des forces spirituelles qui l’entourent et l’assistent ». Là encore, Agnès pria très fort le jour de son décès. Elle a été une bienfaitrice pour l’Eglise durant toute sa vie.

L’astéroïde de la santé et Lilith sont à 28°. Un degré de fin ! La santé et la souffrance s’allient pour engendrer la mort par la souffrance. L’équilibre induit par la Balance est anéanti par la foudroyante action d’Uranus, maître du signe du Verseau. (ce qui peut symboliser la rapidité de la mort).

Remarquons aussi que Vénus, maître du signe de la Balance, est conjointe à Jacques/mercure en signe du Capricorne.

Nous pouvons observer la conjonction Hygie/Soleil/NN en signe du Verseau. Ici, le Soleil est dans l’ombre (en exil dans ce signe), il s’éteint de manière foudroyante (signe du verseau) pour cause de santé (hygie). C’est pour cela, que je le redis, Agnès était en fin de vie. La présence du NN indique bien que sa Destinée était en fin de parcours.

L’astéroïde de Robert est en signe du Bélier. Un signe d’action… Mars, maître dudit signe, étant loin de cet astéroïde, l’action se fait de loin, en douce… mais bien réelle, tout de même !

Jacques Cœur :

Le thème montre Jacques Cœur possédant le mercure (Jacques/Mercure conjoints) et le fournissant pour accomplir l’œuvre maléfique. Jacques est une tête pensante, un fin stratège. Mais de là à vouloir la mort d’Agnès. Il fallait qu’il fusse bien inspiré ou inquiété. Peut-être a-t-il été poussé par quelqu’un de bien plus stratège que lui ? L’astéroïde Jacques se situe à 27° Capricorne : « Vous souhaitez aller toujours plus loin : suivez votre intuition. ». Selon le roman de Roland Narboux intitulé « L’enigme dévoilée » ; Jacques Cœur serait le meurtrier involontaire de la Belle et ca serait, Louis le Dauphin, qui aurait intercepté la fiole qui aurait pu guérir Agnès Sorel, en la remplaçant par une fiole « tueuse ». Cependant, au vu du Ciel, il n’en est rien !!!

Le roi de France et son fils Louis ne sont en rien coupables. Par contre, Jacques est l’un des meurtriers même s’il s’en est défendu ! Pourquoi aurait-il tué la favorite du roi vu que c’est grâce à elle qu’il tenait la position d’Argentier du roi ? Voilà ce sur quoi il a, certainement, basé sa défense à l’époque. Si je m’enrichis grassement grâce à elle, pourquoi aurai-je tué la poule aux œufs d’or ? Facile, non ???? Deux personnes l’ont accusé. Mais ce sont 2 de ses débiteurs. Quand on veut se venger ; rien de plus facile que de lancer une rumeur. Pour sa défense contre cette accusation, je vais répéter ce qu’a dit Albert Einstein : il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ! Cependant, comme l’adage populaire le dit aussi : « il n’y a jamais de fumée sans feu » ! Un de ces accusateurs était un italien et, nous savons tous que les italiens étaient les rois de l’empoisonnement… A ce niveau là, cela nous conforte dans l’idée que Jacques Cœur connaissait bien le maniement des poisons (en rapport avec les Alchimistes certainement).

Mais est-il vraiment le coupable ? Quel pouvait bien être le motif de l’assassinat ? C’est un homme et l’Homme, avec un grand H, aime à convoiter ce qu’il n’a pas. Jacques est riche, influent, marié MAIS il ne possède pas le corps de la Belle Agnès. Quelque part, il possède le roi de France puisque c’est lui qui finança la plupart de ses campagnes militaires. Il possède un parc immobilier impressionnant.. Il est riche comme Crésus ! Le roi, à côté, fait figure de visage pâle. Alors, Jacques a certainement voulu posséder le plus précieux bijou du roi : Agnès. Mais pas sûr, non plus. Cependant, le mobile du crime passionnel pour un tel homme, serait l’insulter ! C’est un Homme d’Argent. Il n’y a que cela qui le motive.

D’après le roman de Roland Narboux « L’enigme dévoilée », Jacques Cœur aurait affirmé que le 4e enfant que portait Agnès ne pouvait être du Roi Charles VII. A cette période, une cousine d’Agnès fait son entrer à la Cour. Il s’agit d’Ysabeau de Maignelais (cousine du côté maternel). Elle devient très vite la maîtresse du roi. Agnès est jalouse et, a certainement peur de perdre sa place de favorite de cœur du roi de France. C’est ce qui va l’amener à effectuer ce long voyage pour retrouver le roi en Normandie. Pourquoi Jacques a-t-il affirmé une telle chose ? S’il était un véritable ami, et éploré de surcroît, comment pouvait-il la calomnier de la sorte ? Et comment pouvait-il savoir cela ? C’était un proche, oui, mais la Belle était suffisamment maligne pour qu’un tel secret ne soit pas dévoilé. Il en allait de sa position sociale.

Néanmoins, pour en revenir à la véracité de cet aveu, on sait qu’Agnès a été engrossée en juillet 1449 (si enceinte de 7 mois ou moins en date du 3 février 1450) ; et l’on sait aussi qu’à ce moment là, le roi Charles VII n’était pas à la Cour ni près de sa Belle ; il était parti délivrer Rouen en Normandie. N’étant pas la Sainte Vierge Marie, cet enfant eut bien un père !

Etienne Chevalier :

Après avoir rempli la fonction de secrétaire du roi, il obtient celle de conseiller et de maître de la Chambre des comptes en 1449. C’est une belle ascension ! Année, également, du début de la grossesse d’Agnès. S’il est bien le père présumé de l’enfant, Etienne a tout intérêt que Agnès décède. Cela arrange ses affaires ! Le secret sera sauf… (sauf que Jacques Cœur le savait !). Le thème met en lumière la conjonction Jupiter/Mars conjoints à Etienne/Agnès – voir explications un peu plus haut). Pour le savoir, il faudrait que la Science s’en mêle (si cela lui était possible) en analysant les restes du nourrisson, présent dans le tombeau d’Agnès, avec des restes d’Etienne Chevalier. (Là encore faut-il que la Vie les ait préservés).

Robert Poitevin :

C’est le médecin illustre d’Agnès. Il lui a bien octroyé la potion magique qui lui a fait passé l’arme à gauche. (astéroïde Robert, en signe du Bélier) (21° Bélier : « La solidarité est une des clés de la réussite et du bonheur. » ; nous avons aussi : "Un boxeur pénètre sur le ring"… ce qui veut bien dire ce que cela veut dire ! Robert Poitevin suit les meneurs du jeu, Jacques et Etienne. Il monte sur le ring pour couper en 4 « l’Influente ». Il couvrira ce meurtre en disant qu’elle souffrait de flux de ventre. Rares sont les individus qui remettent en cause les propos d’une autorité qu’ils considèrent comme supérieure. Mais pourquoi s’est-il laissé convaincre ? Par intérêt financier, je suppose. (Ce n’est que supposition mais je n’en vois pas d’autre hormis la jalousie)

En bref :

Ses trois amis, qu’elle a généreusement introduit à la Cour en les plaçant à des postes clé, se sont retournés contre elle. Comme quoi "on est jamais mieux trahit que par les siens" ou "fait du bien à Bertrand, il te le rend en caguant" ! sont ici 2 adages bien parlant (assez triviales comme remarque, je dois l’avouer)

Nous retrouvons 2 degrés symboliques identiques, le 27°. Jacques Cœur est à 27° du Capricorne et Etienne Chevalier est à 27° du Sagittaire. Il n’y a pas photo : ce sont nos 2 compères complices. Robert n’est qu’une petite main œuvrant pour les 2 autres. Le degré symbolique de solidarité écarte toute possibilité d’innocence. Il sait ce qu’il fait en administrant la potion sur-dosée de mercure à Agnès. Il n’y a pas d’erreur médicale possible. De plus, il a couvert ce meurtre en tout impunité.

Pourquoi Jacques a-t-il aidé Etienne en lui donnant la fiole de mercure ; ce n’est peut-être pas de gaité de cœur MAIS il sentait que le vent tournait ces derniers mois, pour lui à la Cour ; alors, il évoqua un échange de fiole pour se disculper. Il oriente une rumeur mettant en cause le Dauphin Louis avec lequel Agnès connaissait de graves différents. Là encore, créer une rumeur, c’est hyper facile ; s’en défaire devient plus compliqué. La preuve 564 ans après (presque 6 siècles après), Louis XI est toujours l’auteur présumé des faits alors qu’il n’en est rien ! Le Ciel vient de le démontrer !

L’Histoire n’évoque que très peu Etienne qui n’a pas été inquiété une seule seconde. Il est vrai qu’il passait pour être un homme pieux et de foi. Néanmoins, à l’époque où la supposée « aventure amoureuse » a pu se produire, l’épouse d’Etienne Chevalier est enceinte jusqu’aux dents et donc peu enclin à des relations sexuelles avec son époux. Comme il n’est pas homme à se divertir avec des gourgandines ; il a pu se soulager ou conter fleurette avec la Belle Agnès, quelque peu délaissée par le roi de France. L’Histoire ne rapporte pas qu’il fut du côté de Jacques quand ce dernier fut inculpé de meurtres. Il est certainement aussi celui qui aida Jacques à s’évader de prison, du château de Poitiers, le 27 octobre 1454 en guise de retour d’ascenseur. (faut voir ca avec un autre thème évènementiel car ce n’est que supposition de ma part).

Il suffit de peu parfois pour faire basculer notre Destin ! Tous nos actes entraînent des conséquences, bonnes ou mauvaises pour soi.